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Pourquoi prendre son envol ?
Prendre son envol, c’est voler de ses propres ailes avec l’énergie nécessaire qui permet de décoller de là où on en est pour aller plus haut et plus loin. Prendre son envol est significatif de quelqu’un qui commence à se débrouiller seul. Cela me fait penser à ces petits oisillons qui quittent le nid pour la première fois. Tel un papillon qui sort de son cocon, l’autonomie est le passage obligé pour expérimenter son envol.
En relation d’aide, l’autonomie fait partie de nos valeurs, car quel bonheur de voir une personne pour qui ses ailes étaient endommagées par la vie puis être restaurée dans son identité et ainsi mieux vivre ses relations et guérir de ses blessures, c’est cela prendre son envol.
Qu’est-ce que la relation d’aide ?
La relation d’aide est une approche thérapeutique centrée sur la personne, vers son vécu, sa souffrance.
Comme c’est si bien dit, le travail thérapeutique doit permettre au client de mettre des mots sur ses maux pour favoriser une compréhension et une prise de conscience de son vécu, dans le but de redevenir acteur de sa propre vie. La relation d’aide vise donc l’autonomie.
Elle cherche à répondre à divers besoins qu’une personne peut rencontrer en situation de crise ou durant le parcours de son existence tels que les dysfonctionnements physiques, émotionnels et mentaux :
- Insomnie
- Dépression
- Gestion des conflits
- Gestion des émotions
- Manque de confiance en soi
- Améliorer sa communication
Elle s’exerce dans une attitude non directive, dans un climat de confiance, d’authenticité et de bienveillance sans réserve permettant à un patient de s’engager dans une séquence d’interventions verbales afin qu’il puisse exprimer et comprendre son vécu, améliorant ainsi ses rapports à lui-même et aux autres.
Le thérapeute en relation d’aide s’intéresse à la psyché humaine, aux mécanismes mentaux, et aux interactions que ceux-ci ont avec la partie émotionnelle de notre être.
Qu’est-ce que la thérapie comportementale et cognitive ?
Une Thérapie Comportementale et Cognitive est une thérapie brève validée scientifiquement, qui porte sur les interactions entre pensées, émotions et comportements. Cette thérapie se concentre sur les problèmes actuels de la personne, tout en prenant en compte leurs causes historiques. Elle aide à progressivement dépasser les symptômes invalidants et visent à renforcer les comportements adaptés. Une TCC s’appuie sur différentes techniques qui aident le patient à identifier les mécanismes à l’origine de ses difficultés, à expérimenter de nouveaux comportements et à sortir ainsi progressivement de cercles vicieux qui perpétuent et aggravent la souffrance.
Découvrez les différents sujets
Qu’est-ce qu’une émotion ?
C’est une réaction affective soudaine
Qu’est-ce qu’un sentiment ?
C’est une état affectif complexe et durable lié à certaines émotions ou représentations que l’on nomme pensées et croyances.
Pourquoi devons-nous apprendre à gérer nos émotions ?
Toute émotion est une information sur soi. Nous pouvons ressentir des émotions agréables comme : la joie, la paix, la sérénité. Tout comme nous pouvons ressentir des émotions désagréables telles que la
colère, la tristesse, la peur etc.
Mon ressenti fait partie de mon système de guidage et mon émotion fonctionne comme un voyant lumineux sur mon tableau de bord intérieur.
Le ressenti et les émotions vont intervenir à chaque situation que je vis, ils sont donc un langage qui me
renseigne sur moi-même et sur les relations que je tisse avec les personnes qui m’entourent.
Mais en fait, pourquoi ces émotions désagréables arrivent-elles à me submerger à tel point que je ne puisse me contrôler ? Ou contrairement, pourquoi est-il si difficile pour moi d’exprimer une émotion ?
J’ai envie de répondre la même réponse à ces deux questions : « j’ai envie d’être libre !! » Il y a tellement de raisons pour lesquelles je peux ressentir une émotion désagréable qu’il n’est pas possible de toutes les écrire car chaque personne est unique dans ce qu’elle vit.
Mais par exemple : si je suis quelqu’un d’assez timide et qu’une autre ne l’est pas, elle est très à l’aise et
cela peut me procurer une émotion désagréable car j’aimerais bien être comme elle, alors cela m’irrite et
cette irritation peut engendrer de la jalousie.
Cela peut être aussi quelque chose qui heurte mes valeurs, comme par exemple : si je suis quelqu’un qui respecte bien les lois et les règles et qu’une personne dépasse tout le monde dans la file d’attente, je vais réagir car ça ne respecte pas mes valeurs et cette réaction peut susciter de la colère.
Il peut y avoir aussi la réactivation d’un souvenir douloureux lors d’une situation, cela peut être une
réaction par rapport à une blessure qui n’a pas été digérée.
Le but ici est donc de revenir à la bonne émotion. Quand on ne reçoit pas la juste émotion, on lutte et c’est épuisant, on perd courage et cela fait obstacle à nos relations car nous ne nous remettons pas en question mais plutôt accusons le comportement de l’autre.
Je vous rassure, nous avons été créés être émotionnel et être pensant et il va de soi que nos pensées et
nos émotions ne soient pas toujours en adéquation avec la situation vécue. Mais il est possible de faire un travail sur soi dans le but de comprendre son fonctionnement et une meilleure connaissance de soi. Rectifier ses émotions et ses pensées en prenant soin de ses besoins pour vivre de meilleures relations et se sentir libre de l’intérieur est tout à fait possible.
La thérapie comportementale et cognitive est tout à fait adaptée pour vous aider dans cette problématique en vous apportant des clés et de la connaissance.
Qu’est-ce que le rejet ?
Le rejet est une blessure émotionnelle. C’est la façon de réagir à une situation d’une manière inadaptée
ou inappropriée.
On connaît tous une forme de rejet. Il suffit d’avoir une mauvaise image de soi, être prisonnier de l’abus,
de la honte etc…
Il y a des blessures qui ne se voient pas et le rejet en fait partie. Telle une blessure qui s’enracine
profondément dans notre âme, le rejet va coexister jour après jour au point de nous rendre la vie
compliquée avec nos relations.
Quiconque en souffre se sent rejeté en son for intérieur et interprète au travers du filtre de cette
blessure, tout ce qui arrive dans son entourage, au point même de se sentir rejeté même quand ce n’est
pas le cas.
C’est pour éviter la souffrance du rejet que la personne adoptera des comportements inadaptés dans le
but d’être acceptée par son entourage. Elle portera donc un masque, mais la problématique sera
toujours présente.
La blessure émotionnelle du rejet tire son origine dans l’enfance, due à des parents rejetant leur enfant,
ou parfois même un sentiment de rejet d’un parent qui n’en prends pas conscience mais qui est perçu
par l’enfant comme du rejet.
Les conséquences du rejet
Elles sont nombreuses, telles que :
- La rébellion
- La colère
- L’amertume
- Le non-pardon
- Le manque de confiance
- L’angoisse
Cette liste n’est pas exhaustive.
Guérir de la blessure émotionnelle du rejet
Il est possible de guérir du rejet en y apportant une attention toute particulière, mais cela nécessite du
temps, de l’engagement, de la volonté et surtout de la responsabilité.
Il est nécessaire pour la guérison, de prendre conscience et d’accepter la blessure faisant partie de soi-
même, afin de se libérer de comportements inappropriés et de sentiments bloqués.
Une thérapie comportementale et cognitive est tout à fait appropriée pour cette problématique.
Qu’est-ce que l’anxiété ?
L’anxiété est ressentie comme une émotion désagréable et envahit la personne par un sentiment
d’inconfort.
L’anxiété est bien plus qu’un souci ou une inquiétude, mais relève du domaine des craintes.
On pourrait dire qu’il s’agit d’un souci excessif que l’on éprouve la plupart du temps sans arriver à le contrôler et qui dure plus de six mois, explique Françoise Jermann, psychologue aux Hôpitaux universitaires de Genève.
L’angoisse, comme la peur d’ailleurs, peut être utile dans certaines circonstances pour se protéger d’un danger, mais elle ne doit pas être excessive car elle pourrait inhiber et épuiser le sujet.
L’objet de cette angoisse peut être une préoccupation très concrète : « Comment vais-je payer mon
loyer, je n’ai pas encore trouver de travail ? » Ou bien encore : « Mon mari va me quitter pour une femme j’en suis sûre… »
Il peut y avoir une peur d’une situation éventuelle mais peu probable : « Mon médecin ne m’a pas
dit la vérité sur mon problème, je suis sûre que c’est grave… »
Ou encore : « Mon patron ne veut plus me garder car je suis arrivée en retard trop souvent ces
derniers temps… »
Ces pensées qui tournent en boucles continuellement induisent de la crainte et ont tendance à se
renforcer par anticipation.
Pourquoi par anticipation ?
Les pensées et les comportements agissent comme un cercle vicieux qui commence par une
situation stressante et va se dérouler en passant par plusieurs étapes pour revenir au point de
départ.
L’anxiété n’est plus seulement réactionnelle face à des difficultés quotidiennes, mais devient un trait de personnalité, une façon d’être : la personne a alors une vision du monde marquée par l’anxiété, prévoyant toujours le pire, de manière consciente ou non.
Ces personnes ont tendance à toujours penser qu’il va leur arriver la pire situation et pour l’éviter,
elles prendront un maximum de précaution dans le but d’éviter des difficultés qu’elles auront
imaginées. D’une situation simple, elle deviendra compliquée pour elle (et pour les personnes qui
l’entourent).
Ces personnes ont besoin de consulter pour comprendre l’origine de leurs pensées car cela peut
engendrer de la fatigue, de l’irritabilité, un manque de sommeil, des tensions musculaires, des
problèmes de concentration.
Guérir de l’anxiété
Pour traiter un trouble anxieux, il est classique de suivre une psychothérapie de type cognitivo-
comportemental, elle vise à modifier les pensées et les comportements sans trop plonger dans le passé du patient.
« Seuls ceux qui évitent l’amour peuvent éviter le chagrin du deuil »
Toute perte est douloureuse. C’est un cheminement nommé processus de deuil.
Ce processus est un parcours sinueux, avec des montées et des descentes, il représente une expérience intense, sur les plans physique, mental et spirituel.
Le problème de la perte est inhérent à toute existence. Vivre la perte c’est, en quelque sorte, être placé
en situation de ne plus pouvoir atteindre les buts fixés. Etre coupé dans ses projets et limité dans ses perspectives d’avenir.
La perte fait référence au détachement qui est la rupture d’un lien affectif avec une personne, un animal, un divorce, un travail, ou encore avec un objet significatif. S’il n’y a pas d’attachement, il n’y a pas vraiment deuil.
Le deuil évoque la fin de quelque chose, mais s’il y a une fin c’est qu’il y a eu un commencement. L’expérience de la naissance est la première expérience de l’émergence de la mort déclarait Françoise Dolto. En effet, notre venue au monde nous installe parmi ceux qui vont mourir.
Mais si nous parlions de la douleur que nous ressentons à la perte d’un être cher, cet être cher, nous l’avons introduit au cours des années dans notre système nerveux. Les relations innombrables établies en lui et nous, et que nous avons intériorisées, font de lui une partie intégrante de nous-mêmes.
La douleur de sa perte est ressentie comme une amputation de notre moi, c’est-à-dire comme la suppression brutale et définitive de l’activité nerveuse que nous tenions de lui.
Ce n’est pas lui que nous pleurons, c’est nous-mêmes. Nous pleurons cette partie de lui qui était nécessaire au fonctionnement harmonieux de notre système nerveux.
La douleur « morale » est bien celle d’une amputation sans anesthésie. Aussi, ce que nous emportons dans la tombe, c’est essentiellement ce que les autres nous ont donné.
Et que leur avons-nous rendu ? Le plus souvent, nous n’avons fait que transmettre d’une génération à l’autre l’expérience accumulée.
Une thérapie en relation d’aide est tout à fait appropriée pour vous accompagner dans votre processus de deuil.